Sparrow Admin
Nombre de messages : 291 Date d'inscription : 16/02/2006
| Sujet: Parler Lun 6 Mar - 21:02 | |
| Faut-il interdire les abreviation? | |
|
geoffroy
Nombre de messages : 26 Localisation : dans les petites bulles Emploi : Négociateur a temps partiel; Réveur le reste du temps Loisirs : La stratégie amoureuse Date d'inscription : 23/03/2006
| Sujet: Re: Parler Ven 24 Mar - 0:54 | |
| Petit point d'information?! aller je me lance!! Les abréviations étaient de fait déjà nombreuses chez les Grecs et les Romains. Omettre une partie des mots composant les mots, pour gagner de la place et du temps, était fréquent, de même que l’usage de signes abréviatifs remplaçant des syllabes, des consonnes doubles ou des formules entières. On les employait dans les inscriptions, les manuscrits et même dans les décrets et les lois. Au cours du VIe siècle après J.-C., l’empereur Justinien fut même obligé de les proscrire, tant elles se développaient. Quelques unes sont restées dans nos mémoire, telles celles inscrites sur presque tous les crucifix, I.N.R.I. (Jesus Nazaremus Rex Judæorum) ou sur l’étendard des légionnaires S.P.Q.R. (Senatus populusque romanus). Très codifiées, les abréviations se sont à nouveau multipliées durant tout le Moyen Âge, jusqu’à rendre très difficile la lecture des textes et en 1304, sous les Capétiens, Philippe le Bel dût interdire les abréviations dans les minutes des notaires et dans les actes juridiques. Il y en avait tant que les falsifications et les malentendus s’y développaient à foison. Seul l’essor de l’imprimerie fit disparaître la plupart de ces abréviations, mais l’esperluette a survécu au point d’être même consacrée dans son esthétisme sur nos claviers d’ordinateur. Les abréviations sont à l’origine de quelques tracas orthographiques. Ainsi en est-il de cheval qui avait son pluriel en chevaus, mais les copistes du Moyen Âge, pour aller plus vite, avaient l’habitude d’abréger la déclinaison us par un seul signe représentant x. Vint cependant le moment où l’on ne comprit plus ce curieux " chevax " et on réintégra la lettre u, en gardant le x pour marque du pluriel. Véritable casse-tête pour les paléographes chargés de décrypter les manuscrits, les abréviations bénéficient certes de formes très esthétiques, le trait de plume aidant, mais particulièrement obscures pour le chercheur. L’imprimerie puis l’informatique ont imposé des caractères bien codifiés, la variante individuelle n’y ayant plus sa place. Alors, pour bien clore toutes ces digressions sur la ponctuation et les signes d’abréviation, signalons les six points d’intonation qu’Hervé Bazin dans Plumons l’oiseau (1966) réclamait : le point d’ironie (Quoi de mieux), le point de doute (Je me demande si elle viendra), le point de certitude (Je crois en toi), le point d’acclamation (Vive lui), le point d’amour (Ah, je l’aime), le point d’autorité (Je le veux). Et c’est bien sûr à vous de trouver les graphismes expressifs qui pourraient y correspondre... | |
|
geoffroy
Nombre de messages : 26 Localisation : dans les petites bulles Emploi : Négociateur a temps partiel; Réveur le reste du temps Loisirs : La stratégie amoureuse Date d'inscription : 23/03/2006
| Sujet: Re: Parler Ven 24 Mar - 1:02 | |
| Donc je donne mon avis après cela... les abréviations!!! | |
|
nessie
Nombre de messages : 30 Loisirs : ici et la en vadrouille Date d'inscription : 26/02/2006
| Sujet: Re: Parler Mer 29 Mar - 5:58 | |
| punaise toi tu réfléchis dur | |
|